Plus de 100 millions de personnes dans le monde sont susceptibles de développer des nouvelles fractures vertébrales ostéoporotiques. Cela concernerait 20 % des personnes de plus de 70 ans et 16 % des femmes ménopausées.
Les conséquences sont la douleur et une déformation en cyphose. Cette déformation entraîne une réduction de la capacité vitale pulmonaire (difficultés respiratoire), des troubles du transit intestinal, une altération de la qualité de vie, de l’autonomie physique, de l’humeur aboutissant à une réduction significative de l’espérance de vie .Une fracture vertébrale ostéoporotique augmente la mortalité à cinq ans, de 23 % à 34 % comme les fractures du col du fémur.
Des radiographies de la colonne vertébrale sont nécessaire pour faire le diagnositc.
Le choix du traitement se fera grâce au scanner.
Dans le cas de fracture anciennes et douloureuses, l’IRM permet de confirmer d’objectiver l’absence de consolidation.
Compte tenu de l’évolution des techniques mini-invasives chirurgicales, le choix du traitement chirurgical est devenu l’option de choix dans le traitement des fractures ostéoporotiques.
Dans de rares indications, on retiendra un traitement fonctionnel ou à type de corset en fonction de l’état général du patient et de ses douleurs.
Le traitement chirurgical mini-invasif repose sur les techniques de cimentoplastie et de vertébroplastie.
Dans tous les cas, une prise en charge de l’ostéoporose est nécessaire pour prévenir le risque de récidive fracturaire.