Les fractures du rachis thoracolombaire sont.Leur fréquence est de 64 pour 100000 habitants. Leur incidence est estimée à 10 000 cas par an en France, dont 60 % sont situées entre T10 et L2. 10% d’entres ells presentent des troubles neurologiques.
La localisation de leur repartition:
•T1 - T10 : 13 %
•T10 - L2 : 64 %
•L3 - L5 : 23 %
Circonstances:
- Chute d’un lieu élevé
- Accidents de la voie publique
- Accident du Travail
- Chute à faible cinétique dans le cadre de fractures ostéoporotiques
· - Radiographies du rachis
· - Scanner thoraco-abdominal avec reconstruction sagittale. Cet examen est nécessaire pour déterminer le traitement le plus optimal
· -cL’IRM est nécessaire dans le cas de troubles neurologiques pour évaluer l’état de la moelle épinière et des nerfs.
Il repose sur un raisonnement s’articulant sur 3 facteurs essentiels :
· Le statut neurologique
· La stabilité
· Le retentissement sur la statique rachidienne
Il a pour objectif de diminuer les risques de sequelles car celles-ci présentent de nobreuses dificulté de prise en charge (Cals vicieux- Pseudarthroses- Neurologiques)
3 options thérapeutiques peuvent être proposées en fonction des éléments clinique et radiologique :
· Traitement fonctionnel (mobilisation précoce)
· Traitement orthopédique (corset)
· Traitement chirurgical:
- Augmentation vertébrale percutanée ou vertébroplastie (Spine Jack Vexim)
- Ostéosynthèse vertébrale postérieure en percutané
- Ostéosynthèse vertébrale postérieure avec laminectomie dans le cas de troubles neurologiques