Discopathie lombaire et lombalgie

Généralités

• Ce sont 6 millions de consultations (chez le médecin généraliste dans 90 % des cas) ;

• près du tiers des actes de kinésithérapie ;

• 2,5 % de l’ensemble des prescriptions médicamenteuses ;

• 5 à 10 % des actes de radiologie ;

• 13 % des accidents de travail ;

• première cause d’invalidité chez les moins de 45 ans ;

• première cause d’arrêt de travail (dont la durée moyenne est de 33 jours, représentant une perte annuelle de 3 600 000 journées de travail) ;

• première cause de maladies d’origine professionnelle ;

• le coût financier médical direct est évalué à 1,4 milliard d’Euros et représente 1,6 % des dépenses de santé. Les coûts indirects (indemnités journalières, pensions d'invalidité, perte de production) représenteraient 5 à 10 fois plus. Par ailleurs, la lombalgie est le motif de 13,4 % des cas d’obtention d’indemnités journalières chez les artisans ou commerçants indépendants, et de 12,6 % des jours indemnisés ;

• 70 % à 80 % des coûts sont associés aux 5 % à 10 % de patients lombalgiques chroniques

Définition & symptômes

La lombalgie chronique est définie par une douleur de la région lombaire évoluant depuis plus de 3 mois. Cette douleur peut s’accompagner d’une irradiation à la fesse, à la crête iliaque, voire à la cuisse, et ne dépasse qu’exceptionnellement le genou (accord professionnel).

Une nouvelle définition de la lombalgie chronique est proposée en différenciant :

la lombalgie non dégénérative antérieurement dénommée lombalgie spécifique ou lombalgie secondaire (dite symptomatique), liée à une cause traumatique, tumorale, infectieuse ou inflammatoire ;

la lombalgie dégénérative dont l’origine peut associer une ou plusieurs des causes suivantes :

- discogénique ou facettaire ou mixte,

- ligamentaire,musculaire,

- liée à un trouble régional ou global de la statique rachidienne ;

- a lombalgie sans relation retenue avec des lésions anatomiques

Examens complémentaires

Les radiographies du rachis en entier sont nécessaire pour déterminer l’équilibre global de la colonne vertébrale.

Le scanner permet d’appréciation l’état de dégénérescence arthrosique .

Enfin, l’IRM permet d’évaluer l’état des disques intervertébraux et d’éventuelles compressions nerveuses. Ces examens doivent dater de moins de 6 mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Discopathie inflammatoire L4-L5

 

Traitements

Le traitement initial est toujours symptomatique  et médical. Il comporte des antalgiques, des anti-inflammatoires et du repos. Les infiltrations articulaires dans le cadre d’une origine facettaire peuvent soulager temporairemenT

Idéalement le traitement comporte une éducation du patient, une rééducation active (6 mois minimum), une prise en charge cognitive axée sur les croyances et les peurs liées à la douleur. 

En cas d’échec du traitement conservateur, la chirurgie sera discutée conjointement entre le chirurgien et le patient.

Une information sur les risques de la chirurgie et sur le résultat attendu sera faite en lui précisant que celui-ci ne peut être assuré comme  optimal dans 100% des cas (défini comme douleur minimale ou absente, prise d’antalgique occasionnelle ou discontinue, retour à un niveau de fonction élevé).

 

plusieurs traitements mini-invasifs seront proposés :

-l’arthrodèse par voie antérieure (ALIF)

- l’arthrodèse lombaire par voie latérale (LLIF)

- La prothèse totale de disque (PTD)

- l’arthrodèse par voie postérieure 

Le choix de la procédure sera fait en fonction de la clinique et des examens radiologiques du patient.